lundi, 18 avril 2011

Une tripartite ? Dans quel film ?

Dans quelques jours, on saura qui est qui. À la fin de ce mois, la N-VA devrait logiquement se retirer des non-négociations qui durent depuis septembre de l’année passée, ou peut-être depuis juin 2007. Sauf si, comme en août, comme en septembre, comme en octobre, comme en février, l’ultimatum mène à un « bon, allez, dans l’intérêt du pays, on essaye encore un coup, mais après, c’est juré, ça ne va pas pouvoir savoir rester continuer durer permanenter. » Mais ce serait étonnant : les ténors du parti ont été jusqu’à «utiliser» un congrès du groupe européen dont ils font partie, l’ALE (associée aux Verts de Cohn-Bendit…), pour expliquer qu’ils arrivaient au bout de ce qui était possible. Alors, fin avril, on aura le patatras du badaboum. Mais, oh ! tiens ! le CD&V regimbe, rue, s’énerve. Et un certain nombre d’éditorialistes de conclure que les partis traditionnels flamands seraient en train de lâcher la N-VA. Ô joie, il y de l’espoir !


Ah bon ? Dois-je rappeler que ce matin, sur les ondes néerlandophones, le chef de groupe du CD&V, Servais Verherstraeten, ainsi que les deux autres partis présents rappelaient qu’il n’était pas question d’entrer dans un gouvernement sans la N-VA ? Et en imaginant que la N-VA se tire, comment l’équipe de Leterme, qui est aussi celle de Kris Peeters, obtiendra-t-elle sa réforme de l’État ? C’est Luc De Bruyckere, le patron du VOKA (syndicat patronal flamand) qui le rappelait ce dimanche à la VRT : les Francophones n’ont toujours pas compris que ce sera le confédéralisme, la note Octopus, les 5 résolutions flamandes de 1999 ou rien. Les idées, les propositions francophones n’ont pas droit à être, tout simplement. Ni un refinancement de Bruxelles, ni «autre chose». Alors quoi ? Vous croyez vraiment que Kris Peeters va lâcher prise maintenant, et tolérer qu’un gouvernement fédéral se négocie sans «le bâton derrière la porte» qu’est la N-VA ? Vous croyez vraiment que le CD&V est prêt à entrer dans une tripartite sans Bart De Wever ? À un an des élections communales, pour lesquelles la N-VA a fourbi ses armes un peu partout en Flandre ? Disant en gros : attention, CD&V-ke, nous sommes prêts, nous sommes partout, et on n’a pas forcément besoin d’être en cartel avec vous ? Vous croyez que le CD&V va prendre des risques en Flandre dans un tel contexte ? Nonsense ! Quatsch ! 

 

Rappel stratégique. Le Nogov a été inventé par le CD&V en 2005 pour forcer les Francophones à accepter les 5 résolutions votées unilatéralement par les 3/4 des députés flamands en 1999. Pour avoir agi avec tiédeur et quand même accepté un gouvernement en 2008, le CD&V a perdu un bon tiers de ses électeurs en 2010. Socialistes et libéraux ont été tout aussi à la fête. Aux dernières estimations, les indépendantistes flamands raflaient 49,2 % des voix. Et aujourd’hui, le parti de Wouter Beke, Yves Leterme, Brigitte Grouwels et Kris Peeters s’apprêteraient à «lâcher» la N-VA pour entrer dans un gouvernement fédéral qui risque de les écraser purement et simplement ? Non, mais sur quelle planète ? 

 

Dites-vous bien que si cela arrivait, si le CD&V montait dans un gouvernement pour moins que la note Octopus à 95 %, ce serait l’humiliation totale. Et je ne pense pas que l’électorat flamand soit encore enclin à accepter une chose de cet ordre. Sur le plateau du Zevende Dag, à la VRT ce dimanche, le Voka nous a fait une splendide démonstration de mépris envers la gent francophone, une comme on n’en avait plus vu depuis bien longtemps. À leurs yeux, les partis de langue française, d’Écolo au MR ne seraient même pas en mesure de diriger une entreprise sans provoquer sa faillite. À leurs yeux, les quatre partis ont un message décousu, incompréhensible, déplacé. À leurs yeux, ils souffriraient même de N-VA-phobie. Autant dire que les élus wallons et bruxellois ne sont à peu près pas dignes de s’asseoir à la même table que la noble et performante engeance du Voka. Voilà où l’on est. L’entreprise flamande qui se prend pour Taras Boulba exposant Dirk Frimout, à un milliard d’années lumières au-dessus de ces politiciens incapables du Sud qui sont pourtant venus leur parler franchement. Les représentants politiques de 90 % de 4,5 millions d’habitants de ce pays sont en fait des petits comiques de service dont on parle comme on parlerait de mômes dans un jardin d’enfants. Mais on se dirigerait vers une tripartite ? Dans quel film ?

 

À moins bien sûr que les partis traditionnels flamands — CD&V en tête — soient soudain devenus des risque-tout, des casse-cous, je vois mal comment le départ de la N-VA pourrait se terminer autrement que par des élections, précédées éventuellement de quelques ratés, redémarrages, réconciliations, redisputes, reréconciliations, bref, le même cirque depuis 2007. Les politiciens flamands ne sont pas meilleurs que les Francophones. Rendez-vous compte : prendre des décisions dogmatiques entre eux, et puis décider qu’ils vont les faire accepter aux autres, à leurs dépens, il faut être drôlement arrogant pour imaginer que cela puisse marcher. Enfin, voilà mon opinion. Toujours aussi maussade, toujours aussi simple. Ce sera Octopus ou rien. Et tant que ce sera ça, ce ne sera rien. Allez, joyeuses Pâques. Allez donc mettre un cierge. Ça a plus de chances de marcher qu’une tripartite avec le CD&V. Et sans, les partis flamands seraient minoritaires au Nord. Remarquez, la Constitution n’a jamais dit qu’il fallait une majorité dans les deux communautés pour qu’un gouvernement soit légitime. Mais allez donc expliquer ça à Jan met de Pet à qui deux chefs d’entreprises ont encore pu déverser leur boue sur les Francophones, à une heure de grande écoute, et sans contre-opinion. Une belle preuve de qualité de l’information. Moi, ce week-end, c’est surtout ça que j’ai vu !

 

23:35 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (96) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Il suffit d'écouter David Coppi au 11h02 du soir pour comprendre que les francophones ne comprennent rien à rien. D'apres lui les partis parient sur un essouflement de la NVA. Moi je vois plutot la NVA qui a amené les autres partis flamands au bords du précipice .. tout le long du trajet ils n'ont rien dit mais maintenant qu'ils sont au bord dans un sursaut de désespoir ils hurlent à la mort. La NVA sait ou elle va... les autres partis flamands sans âme ne parviennent pas à avoir un programme radicalement différent et ça donne ce qu'on connait aujour'dhui ... une NVA florissante. Bart est plus que jamais le Mâle dominant et ce qui lui donne sa force c'est de ne rien attendre du système belgo-belge comme le CDNV qui occupe les principaux postes ministériels.... la stratégie de la NVA devra absolument etre enseignée plus tard dans les cours d'histoire.... avouons le à demi mot à ce niveau là nous ne leur arrivons pas à la cheville !

Écrit par : jean sucre | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

@ jean sucre,

Il existe aussi des chevilles, qu'il vaut mieux ne pas pouvoir atteindre non ? :-))

Écrit par : Denis | mardi, 19 avril 2011

Pour ce qui est de l'intelligence stratégique il vaut mieux etre au dessus du lot. Les francophones n'ont semble-t-il pas de projet politique sérieux, pas de mordant, pas de répondant.... quand la partie adverse est si motivée on ne fait pas le poids si on se comporte comme de parfaits amateurs.

Écrit par : jean sucre | mardi, 19 avril 2011

@Jean Sucre : on ne peut pas arriver à la cheville des stratégies nationalistes, parce qu'elles n'ont pas besoin de s'encombrer de la démocratie : la N-VA n'a fait que 28 % de 58 % des voix. Ce n'est le plus grand parti que numériquement, mais même dans sa communauté, c'est touti rikiki à-côté des 40 % du PS en Wallonie.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 avril 2011

C'est pour cela que je préconisais, assez récemment, sur ton blog (avec, de mémoire, ton soutien) un retour, le plus urgent possible aux urnes !

Le résultat passé des urnes ne permettant pas la création d'un gvt, la démocratie impose dans ce cas là, de rebattre les cartes, par le biais des urnes.

Et si, le résultat des urnes devait (+ que probable vu les sondages) entériner la rupture de la Belgique, ce serait triste mais, équivaudrait dans les faits, au blocage actuel.

Il est temps pour les + de 60 % de Flamands votant "pro ou prou nationaliste" de nous expliquer, par le biais des urnes, qu'ils ne sont qu'une quinzaine de % (à en croire les sondages) à souhaiter la scission du pays. Cette ambiguïté sera peut-être enfin levée ? A défaut, j'espère que nos "élites" fr sauront ce qu'ils leur restent à faire ? Entamer enfin, la seule et réelle immense réforme DEFINITIVE de l'ex-État belge !

Écrit par : Denis | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

@Denis : je pense avoir préconisé la même chose :-))

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 avril 2011

Ce qui m'épatera toujours c'est la grande hypocrisie des socialistes flamands, ils ont signé la note Octopus qui amène à la fin de la sécurité sociale fédérale et disent le contraire quand ils parlent aux francophones ...

De toute manière n'importe quel scénario profitera à la NVA. Tant que la NVA garde sa position du "Je respecte mes promesses quitte à provoquer le chaos", Bart reste le sauveur flamand. Partout en Europe, on adore les gens qui respectent leurs promesses même si le monde change, même si on voit qu'on se dirige vers un délabrement sociétal. On donne des voix aux gens qui disent "rien ne va plus, j'ai les solutions et tout ceux qui nous critique sont des menteurs"

Écrit par : Guillaume | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

"Et en imaginant que la N-VA se tire, comment l’équipe de Leterme, qui est aussi celle de Kris Peeters, obtiendra-t-elle sa réforme de l’État "

Ce qui serait particulierement cocace ca serait de faire une grande reforme de l'etat SANS la NVA justement. Ca montrait au fond qu'a part foutre la merde elle n'a rien obtenu et que les autres partis, eux, y sont arrives. D'un point de vue electoral ca serait peut etre payant et c'est peut etre cela que les autres partis sont en train de se dire.

"les partis traditionnels flamands seraient en train de lâcher la N-VA"

Ca fait quelques mois en tout cas qu'ils testent l'electorat flamand par de petites phrases assassines contre la NVA, sur sa rigidite, son incapacite a negocier, son manque de concertation. Ca a commence juste apres la note Vandelanote et ca a ete crescendo depuis. A mon avis c'est vain, mais par contre c'est indeniable.

Écrit par : kermit | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

hem hem. Le CD&V a, pour rappel, le premier à avoir dit non à la note Vande Lanotte !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 avril 2011

Pour le politologue gantois Carl Devos.

"Ce qui est sur la table permet une réforme de l’Etat forte sans doute, mais encore très belge. Cela n’aboutit pas à un changement qualitatif, copernicien. Quand je lis la dernière note en date, celle de Johan Vande Lanotte, je ne vois pas une réforme changeant radicalement les structures de la Belgique."

Donc, en clair, ce n'est pas suffisant pour rassasier la N-VA.

Dans LLB du 19.04.2011 : Carl Devos: "Le CD&V détient la clé" http://bit.ly/eMkxYI

Écrit par : M a n u | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

C'est le CD&V qui a inventé la révolution copernicienne, ne l'oubliez pas.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 avril 2011

n'est-ce pas plutôt nicolas copernic qu'a inventé l' Éliocentrisme...
ne confondons pas nogov et galilée :)
flandrocentrisme etc...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 19 avril 2011

Merci Marcel pour cette mise au point.

Aujourd'hui dans LLB.
Eric Defoort (N-VA et président de l'Alliance Libre Européenne) insiste: ce qui est sur la table actuellement ne correspond pas à la restructuration voulue par la N-VA. "Elle n'entrera pas dans un gouvernement qui ne proposera pas cette avancée, affirme-t-il.

http://bit.ly/dVb2Id

Écrit par : M a n u | mercredi, 20 avril 2011

@ Uit'tZuiltje

Ne confondez pas, à votre tour, Éliocentrisme, c'est-à-dire le régime présidentiel du Parti Socialiste, et héliocentrisme, théorie plaçant le soleil au centre de l'univers, formalisée en Occident par... Copernic.

;-)

Écrit par : shahtooh | vendredi, 22 avril 2011

Tant que l'on considèrera la N-VA comme un parti démocratique nous ne sortirons pas de l'impasse. Ce parti nous démontre depuis plus de 300 jours maintenant qu'il n'est en rien démocratique puisqu'en définitive son attitude tend essentiellement à imposer à une majorité qui n'en veut pas un programme qui vise en premier lieu la destruction du pays. Diaboliser la N-VA ne sert à rien mais je pense qu'il ne serait pas superflu de détailler clairement les intentions de ce parti. J'ai encore la naïveté de croire que la majorité des Flamands ne sont pas des fascistes convaincus et qu'il est encore possible de leur faire comprendre les intentions réelles de la N-VA et idéologies réelles qu'elle prône.
Quant au VOKA, depuis quand un syndicat quel qu'il soit se permet de donner des leçons de gouvernance aux politiques? On se croirait dans une dictature d'extrême droite.....
Bref la Flandre a intérêt à lâcher la N-VA si elle ne veut pas finir en Reich de Flandre....

Écrit par : Manu | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

@ l'autre Manu

"La N-VA est-il un parti ultranationaliste et séparatiste? Une psychanalyse de cette famille politique concernant ses antécédents politiques et historiques et son idéologie imprégnée de racisme culturel s’imposait d’urgence. ..."

La suite, vous la trouverez à cette page http://www.mverschooris-ylouis.com/fr/n-va

Et je retweet une phrase de Marcel "Marc Verschooris et Yves Louis, il faudra penser à les décorer un jour :-)"

Entretemps, Marc Eyskens appelle le CD& V à former un gouvernement sans la N-VA.

Oud-premier Marc Eyskens roept in de krant Het Laatste Nieuws zijn partij CD&V op om het onvermijdelijke onder ogen te zien: "Laat de N-VA vallen, liever nu dan laat. De Wever is een demagoog die we te slaafs hebben gevonden". De staatshervorming kan volgens hem toevertrouwd worden aan het parlement. CD&V-Kamerlid Hendrik Bogaert is het alvast niet eens met zijn partijgenoot. "Dat is absoluut geen goed idee. Als we de N-VA lossen zou onze onderhandelingspositie instorten."

De Morgen : http://bit.ly/e0YLdg

Écrit par : M a n u | mardi, 19 avril 2011

@ Marcel Sel,

Beau billet que celui-ci.

J'ai adoré le 'Rendez-vous compte : prendre des décisions dogmatiques entre eux, et puis décider qu’ils vont les faire accepter aux autres, à leurs dépens, il faut être drôlement arrogant pour imaginer que cela puisse marcher.'. C'est tellement vrai. ET je continue à m'esbaudir qu'à part vous, il n'y ait pas grand monde qui se souvienne de ce vote de 1999, repris dans la note au céphalopode, et de voir enfin qu'en face il y a un mur, et que par définition, on ne peut pas négocier avec un mur.

Superbe aussi votre retour sur le 'diner de cons' organisé par la VOKA. Dans quel pays au monde voit on les représentants du peuple aller la corde au cou à la rencontre d'un syndicat patronal, et tout ça pour se faire souffleter en public et par après ça à la télévision ?

Mais au fond, je suis rassuré par tout ça. Je craignais un peu qu'à la longue les moins convaincus du nationalisme flamand, ou plus simplement ceux qui sont si bien dans leurs pantoufles belges, viennent à mollir quelque peu. Je constate avec soulagement qu'il n'en est rien, et donc que la liquidation ultime de la Belgique reste programmée à brève échéance.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Eyskens et Maertens, ce matin, invitent leur parti, le CD&V, a former un gouvernement sans la NV-A.
L'arme est à double tranchant. L'électorat flamand va se sentir floué. Et aux prochaines législatives, la NV-A, dans le rôle de la victime trahie, va faire un ras-de-marée.

Ce qu'il fallait (je l'ai déjà écrit) était, du côté francophone, s'emparer des exigences de réforme et allaient résolument à leur rencontre, mais en les profilant de façon courageuse de telle sorte que cette réforme apparaisse comme quelque chose d'à la fois courageux de la part du sud du pays, de juste et de responsable.

Je pense que les Francophones auraient dû accepter de régionaliser le secteur du chômage (même s'il devait nous en coûter), car c'est cela, fondamentalement, qui pose problème en Flandre. En revanche, une telle montée au créneau nous aurait permis de réaffirmer de façon cohérente et forte le caractère intangible des piliers de la sécurité sociale qui ressortissent aux matières personnalisables (pensions/allocations familiales (indissociables pour moi) et soins de santé). Je crois qu'une telle prise en compte courageuse, une grosse partie de l'électorat flamand l'aurait comprise et que cela aurait considérablement contribué à faire tomber la pression. N'oubliez jamais (1) que dès lors que l'on a régionalisé les matières socio-économiques dans ce pays, la régionalisation du chômage n'en est que la suite logique et cohérente ; (2) que l'image ternie de la Wallonie en Flandre est en grande partie liée à ce qu'ils perçoivent, pour partie à raison, comme de l'assistanat entretenu par le PS.

Ce qui va sans doute se passer (un déscotchage du CD&V de la NV-A) ne pourra, au terme d'une législature (pour autant qu'on tienne la rampe sur la longueur) que mener à une radicalisation beaucoup plus forte encore en Flandre. Que les Francophones n'estiment surtout pas avoir gagné la partie. On ne fait que reculer pour mieux sauter.

Personnellement, j'étais favorable à la stratégie francophone du bloc et du refus, mais qui n'aurait été, à mon sens, efficace en terme de stratégie globale que dans la mesure où l'on allait au clash. Si c'est pour réintégrer le bateau "Belgique" que l'on connaît depuis des lustres, alors la facture pour nous pourrait à terme s'avérer encore beaucoup plus salée.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Dans quel film Marcel?Le bon, la brute et le truand.....je te laisse deviner qui est 'qui'.

Écrit par : dissy | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Voor de franstaligen eerder For a Few (Vlaamse) Dollars More.

Écrit par : Lieven | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

@Lieven : er zijn geen Vlaamse dollars. Er zijn zelfs geen Vlaamse euros. Vlaanderen heeft geen centrale bank. Dus Vlaamse centen, da bestoa ni.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 avril 2011

@Marcel

Mooi zo. Financier uw Brusselse puinhoop dan zelf zonder Vlaamse centen.

Écrit par : Lieven | mardi, 19 avril 2011

Mit Vergnügen. En dat het Brussels geld in Brussel blijft. Hoog tijd dat de belastingen van de pendelaars in Brussel worden geïnt. We zien dan zelfwel met wie wij nog solidair wensen te zijn.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 avril 2011

"Mooi zo. Financier uw Brusselse puinhoop dan zelf zonder Vlaamse centen."

Ja, en Vlaanderen mag zich een andere hoofdstad gaan zoeken.

Voor mij mogen ook de vlaamse instellingen naar de maan of nog verder verhuizen en als ze het niet graag doen zou men het moeten afdwingen.

Ik snap nog steeds niet waarom de vlamingen zich altijd met onze Brusselse puinhoop willen bemoeien! Brussel vrij en uitgebreid!

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 20 avril 2011

@Soltan

Omwille van dat uitgebreid. Geen millimeter Vlaamse grond wordt er opgegeven. De Vlaamse instellingen in Vlaanderen en jullie kunnen er het Franstalig gespuis uit de Rand in onderbrengen.

Écrit par : Lieven | mercredi, 20 avril 2011

Marcel, aussi vénère qu'Albert Cartier hier à La Tribune!

Blague à part, il n'y a plus qu'à prendre son mal en patience et surtout espérer une chose: que TOUS les partis francophones aient enfin compris qu'il ne faut surtout rien lâcher sur Bxl et ses alentours sans que l'élargissement de la région à part entière soit au rendez-vous!

S'ils ont bien impacté les risques qu'il y a à abandonner ces exigences, alors on est bon, mais ça prendra de toute façon du temps.
Si en revanche pour quelque raison que ce soit, certains auraient encore l'idée de lâcher du lest là dessus, alors on est mal, très mal!

Écrit par : MC MICH | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Pensez que le CD&V va lacher la NVA pour faire un gouvernement est une hérésie.
Le CD&V avec un programme allant vers la séparation du pays a gagner les élections et c'est retrouvé à faire de la politique politicienne belgo-belge, alors que 800 000 flamands voulaient la mise à genoux des francophone.

La sanction est vite arrivé pour le CD&V avec la NVA
La NVA qui propose aux francophones de scinder le pays mais c'est d'abord aux francophones de faire l'acte de scission, ou bien de s'humilier dans le contexte Belgo-belge avec la ruine de la Wallonie et de Bruxelles à termes.

Le CD&V si il allait dans un gouvernement sans NVA, perdrait encore plus de voix et la NVA engrangera les voix des déçu de la politiques flamandes vis à vis des Francophones.

Mon Dieu que Bruxelles et la wallonie deviendra un pays sympathique quand nous n'aurons plus de dicktact flamand pour nous dire comment gêrer Bruxelles.

Écrit par : draugtor | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Monsieur Sel, lisez-vous la presse flamande, ecoutez-vous la radio flamande, regardez-vous la télévision flamande? Si oui, vous auriez du comprende depuis longtemps que le spectacle de grand guignol qui se déroule sous vos yeux n'a q'un seul but: préparer l'opinion publique flamande d'abord et francophone par contamination à la fin de la Belgique. Et les politiques flamands, à lire les réactions de certains francophones sur votre blog ou sur les forums, y reussissent à merveille. Ne vous faites pas d'illusions, il ne s'agit pas du Néerlandais, pas du peuple flamand, pas de la bonne gouvernance; il s'agit de l'ARGENT, il s'agit du POUVOIR. Les dindons de la farce seront les flamands, les bruxellois et les wallons, vous, moi, nous tous.

Écrit par : l' Osservatore | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

@L'Osservatore et @Tournaisien:

Mon opinion est (depuis pas mal de temps) que la majorité des politiciens flamands sait pertinemment que l'indépendance, toute possible qu'elle soit n'est pas souhaitable en raison de la montagne de "tracas" que cette dernière occasionnerait.

Je passe sur la nécessité de monter une banque nationale flamande, une armée flamande, une diplomatie flamande, etc.
Je passe également celle de demander et obtenir la reconnaissance internationale et l'adhésion aux institutions de ce même niveau, etc.

En fait le nœud du problème se situe à plusieurs niveaux:
* Le premier et le plus important est, comme le conclut l'Osservatore, le pouvoir et l'argent. Pour schématiser pas trop grossièrement, la Flandre (allons généralisons un peu) estime qu'elle ne peut pas assez faire entendre sa voix (comprenez dicter sa façon de voir) dans une Belgique à laquelle elle estime pour le surplus trop contribuer financièrement.
Elle truste certes 80% des positions de pouvoir alors que sa population ne représente que 60% de celle de la fédération, mais apparemment, ce n'est pas assez.

* D'autre part, les bidouilles successives à la structure de l’État belge depuis les années '70 en ont fait un machin qui à son goût donne trop de pouvoir à ces francophones, minoritaires et de surcroît perçus comme dispendieux. En bref, nous francophones sommes des incapables, qui n'arrêtons pas de l'ouvrir alors qu'il faudrait la fermer et travailler dur (comme le flamand) et qui par nos gabegies causerions la ruine de la fédération, drainant (détournant?!) ainsi du "bon argent flamand" qui partirait ainsi à "vau l'eau" au lieu de servir au bien commun (celui des flamands bien-sûr) et d'assurer les pensions (flamandes aussi).

* Le gros frein à l'indépendance flamande, c'est aussi et surtout Bruxelles et sa périphérie: en effet, à moins de les y contraindre par les armes, la Flandre sait qu'en cas d'indépendance ou de fin de la Belgique (cela revient pratiquement au même), elle pourrait, en l’état actuel des choses, faire une croix sur Bruxelles et sur les communes à facilités de sa périphérie. On voit en effet mal ces dernières, peuplées majoritairement de francophones accepter de se retrouver dans un Etat flamand. Les francophones y sont déjà harcelés depuis des décennies par moult tracasseries administratives et entraves à leurs droits constitutionnels dans le cadre belge, alors pensez dans un État flamand...
D'autant qu'une Flandre indépendante serait rapidement contrainte de ratifier la convention-cadre européenne sur la protection des minorités nationales, ce qu'elle ne veut à aucun prix, à moins de vouloir rester au ban de l'union européenne.

Il est donc, hormis pour les décérébrés du Voorpost ou du Belang et dans une moindre mesure des hardliners N-VA, bien plus intelligent et intéressant d'essayer de faire main basse sur l'ensemble des rouages politiques et économiques de la Belgique, afin que cette dernière serve en priorité les intérêts de la Flandre.

Dans cette optique il est impératif de rester dans le cadre belge, mais de petit à petit saper l'économie et l'influence francophone dans cet État. Au passage, il est nécessaire de mettre fin à l'existence en de la Région de Bruxelles capitale en tant que telle. A terme cette ville devant redevenir pleinement flamande.
La Wallonie devant elle devenir un bantoustan francophone, sous perfusion économique, juste assez entretenue pour ne jamais décoller économiquement, pas assez pour avoir des velléités indépendantistes ou pire d'association aux francophones de Bruxelles. Ces derniers étant voués à la flamandisation, sinon forcée, au minimum encouragée par des incitants économiques. Pourquoi croyez-vous que la Flandre tente d'imposer la répartition des nouvelles compétences sur base communautaire? Que croyez-vous qu'il arrivera le jour où pour bénéficier de meilleures allocations familiales il faudra se déclarer néerlandophone à Bruxelles??

A l'aune de ceci, comment également juger de ce qui se passe à l'Armée? 80% des officiers de l’État-Major sont flamands... 70% de la troupe est francophone... Le matériel lourd et les investissements les plus importants sont déplacés vers la Flandre...

Il en va de même pour tous les postes à visibilité internationale de la Belgique; pratiquement tous trustés par des flamands.

Il est clair que pour les francophones, cette Belgique là ne saurait avoir un avenir.

Ceci dit, pas question de tomber dans le piège flamand qui serait:
a) de nous faire céder à leurs exigences, nous deviendrions des citoyens de second rang dans la België, la Belgique totalement au service de la Flandre; accomplissement de leur revanche face à "180 ans d'oppression francophone".
b) de nous pousser nous-mêmes dans une aventure séparatiste et de leur laisser la "marque Belgique" pour eux seuls, ajoutant aux difficultés de la séparation le poids des "tracasseries" de l'indépendance.

La meilleure stratégie, est bien celle décrite par Philippe Moureaux(*): creuser des tranchées et résister en laissant pourrir la situation jusqu'à ce que la Flandre accepte de payer le juste prix de ses revendications: Bruxelles francophone et élargie dans une Belgique confédérale à 4 régions (Flandre, Bruxelles élargie, Wallonie et Région Germanophone).

Et si d'aventure les flamands excédés partaient à la faute en commettant l'une ou l'autre action unilatérale... et bien nous aurions "gagné" le divorce aux torts de la Flandre... Enfin j'utilise le terme gagné avec circonspection, tout le monde perdra dans ce divorce, les flamands y compris, même s'ils refusent de l'admettre.

Une chose est certaine, céder ne serait-ce qu'un centimètre de plus à la Flandre, c'est le plus sûr moyen de faire de la Belgique de demain notre cauchemar. Nous n'avons AUCUN intérêt à accepter de nous soumettre à la note octopus de la Flandre, bien au contraire. S'il fallait choisir entre cette note et l'éclatement du pays, il faudrait sans hésiter opter pour l'éclatement.

Pour le reste je suis à 100% d'accord avec Marcel. Les partis flamands ne se dé-scotcheront pas de la N-VA. Dans le meilleurs des cas, ils l'utilisent pour extorquer aux francophones les concessions les plus larges possibles en vue de la réalisation d'un maximum de points de leur sacrosainte note octopus. Dans le pire des cas, ils en partagent les objectifs. En ce qui concerne le CD&V, il est désormais devenu, au grand dam de la vieille garde désormais impuissante, une succursale de la N-VA. Il est condamné à suivre ou à disparaître. Les Christen Democraten se sont effacés devant les ("echte") Vlamingen.

(*) Hormis cette référence, je n'ai aucune sympathie particulière pour ce quidam, ni son parti. D'ailleurs pour peu que la Flandre allonge du blé en suffisance pour refinancer Bruxelles, le PS dont Moureaux vendra sans états d'âme les francophones de la périphérie. Leur courte vue n'a d'égale que leur incurie et leur ardeur à financer leurs misérables baronnies.

Sur ce bonne nuit,
Bien à tous,

Soltan Griss

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 19 avril 2011

L'Osservatore : je lis plus en néerlandais qu'en français, vous savez. Votre conclusion est une interprétation possible des événements actuels, qui rejoint d'ailleurs mon livre Walen Buiten, mais je ne me permets pas de la tirer "officiellement", parce qu'elle revient à une accusation fondée sur seulement une impression. Mais si ça se trouve, on en est bien là.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Préparer le "bon peuple" tout doucement au divorce prochain ? Je ne le pense pas personnellement, car si c'était le cas, la solution aurait déjà été esquissée pour Bruxelles. Or, s'agissant de Bruxelles, on n'en est nulle part. Si la Flandre devait la voile demain, Bruxelles leur échapperait, quoi qu'elle dise et quoi qu'elle fasse. Une option inimaginable pour nos amis flamands.

Je crois au contraire qu'on est bel et bien dans une impasse. Je crois, en clair, que les Flamands, CD&V en tête, se sont bourré le moult avec leur charte flamande de 1999 et leur note octopus de 2008. Je crois qu'ils avaient tellement introjecté l'idée de leur surpuissance (et au passage de notre incapacité) qu'ils en étaient arrivés à ne plus voir l'évidence, à savoir que les choses sont en réalité autrement plus complexes qu'ils ne l'imaginaient. Et aujourd'hui, ils ont été tellement loin qu'ils ne peuvent plus reculer mais ne sont guère plus capables d'avancer.

D'où la sortie de Eyskens et de Maertens, qui se rendent bien compte que la Flandre a plus à perdre à lâcher les amarres qu'à tenter une réforme certes profonde mais néanmoins respecteuse de l'autre communauté.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 avril 2011

Allez hop...encore un peu plus d'immobilisme au pays du temps suspendu! Pâques arrive tout chocolat, tout chaud... Tiens, il y a beaucoup moins de francophones à Ostende. L'année passée, pourtant, il y avaient beaucoup de borains...Pourtant le temps est là, hein! Un soleil maagnifiiique et toujours ce sable aussi fin, ces frites aussi frites et ces moules aussi zeelandaises... Que se passe-t-il? Un boycott, une révolte des gueux?

Non, la flandre n'a pas le moral. Les francophones seraient-ils passés à l'offensive civile pacifique? je pense que oui... Et vous savez, Wissant a tant de charme sous le vent et le soleil. Et l'hotel de la plage nous fait tant penser à Rhomer....

Écrit par : verlaine | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

"Taras Boulba exposant Dirk Frimout"... J'ai bien ri ! :)

Ca fait du bien de vous relire ^^

Écrit par : Gilles | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Peeters, leterme et beke ont remi les pendules à l'heure : un gouvernement sans la nva ce sera aussi sans eux. Au moins c'est clairement dit. On ne s'interroge au sujet du CDNV que dans une seule direction.... ce ne serait que calculs politques à plus ou moins court terme. Moi je suis plutot persuadé que c'est une sorte de fascination du CDNV pour la NVA... la NVA c'est un peu comme les pokémons... la NVA n'est que l'évolution du CDNV ... et comme dans les pokémons les deux peuvent co-exister sans problème.

Écrit par : jean sucre | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Leterme a trop peur du ras-de-marée nv-a aux prochaines communales. Vervote est une petite greluche sans envergure. Quant aux deux autres, le problème est différent. Ou plutôt devrais-je dire "quant à Peeters". Car Beke n'est que sa créature soumise et fidèle. Celui qui mène le pays droit dans le gouffre est bien Kris Peeters. J'en suis d'ailleurs de plus en plus à me demander si il n'y a pas un deal secret entre lui et Bart De Wever et Geert Bourgeois. À mon avis, la partition est écrite par ces trois là, avec Peeters dans le rôle du grand conseiller félon qui finira par atterir dans une verrière comme dans "Le Sceptre d'Ottokar".

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Beke a un grand-père nationaliste et l'autre socio-chrétien tous deux politiciens. De plus, il fut lancé en politique en même temps que Bart De Wever par Hugo Schiltz, le président de la VU.

Écrit par : Guillaume | mardi, 19 avril 2011

@ Guillaume

Voilà qui est on ne peut plus clair. Quand j'évoquais les "Envahisseurs" de David Vincent, c'est bienà cela que je faisais allusion. Lui aussi a le petit doigt de la main gauche raidi.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 avril 2011

Moi je ne vois rien qui poudroie plus que d'hab.
Un déscotchage? Où ça?
CD&V: to vl or not to vl.

Écrit par : Salade | mardi, 19 avril 2011

Répondre à ce commentaire

AUCUNE AUTRE PERSPECTIVE QUE CELLE DE S'APLATIR OU FOUTRE CE PAYS EN L'AIR

Lu sur RTL info

"Un gouvernement sans la N-VA? Allez-y!"
Deux sages du CD&V Mark Eyskens et Wilfried Martens, ont appelés hier à former un gouvernement sans la N-VA. Les critiques se sont élevées du côté des responsables actuels du parti, Kris Peeters et Yves Leterme en tête. Pour le co-fondateur de la N-VA, peu importe que son parti soit lâché ou pas: il ne changera jamais sa ligne de conduite !
20 Avril 2011 07h16

Le co-fondateur de la N-VA, Eric Defoort, invite les partis qui négocient à former un gouvernement sans la N-VA s'ils le souhaitent, affirmant que son parti ne changera pas sa ligne de conduite, peut-on lire dans Le Soir ce mercredi. "La N-VA n'a pas la moindre intention de trahir le million d'électeurs qui lui ont fait confiance en juin dernier. Les 27% de Flamands qui ont voté pour nous n'ont pas voté pour l'indépendance de la Flandre mais pour une restructuration fondamentale de cet Etat", explique Eric Defoort au Soir.

...
Aux partis flamands qui critiquent la formation nationaliste et lui reprochent de fuir ses responsabilités et de de complaire dans les petits jeux politiques, Eric Defoort répond qu'ils "seraient alors complètement irresponsables de ne pas former tout de suite un gouvernement... Si ces formations jugent que les propositions figurant aujourd'hui sur la table sont à ce point alléchantes, qu'ils signent un accord de gouvernement et laissent donc tomber ces énergumènes de la N-VA! "

Eric Defoort insiste: ce qui est sur la table actuellement ne correspond pas à la restructuration voulue par la N-VA. "Elle n'entrera pas dans un gouvernement qui ne proposera pas cette avancée", affirme-t-il.

Hier, le CD&V avait réagi aux déclarations de ses deux ex-ténors. Pour le ministre-président flamand Kris Peeters, se passer de la N-VA est exclu. Il estime que les déclarations de Martens et Eyskens sont malheureuses et peu judicieuses. Quant au Premier ministre Yves Leterme, il a aussi pris ses distances avec ses 2 prédécesseurs. Il rappelle que la position du CD&V est que la N-VA doit faire partie du prochain gouvernement.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Les deux "vieux" anciens premiers ministres jouent le rôle du "bon", comme pour les interrogatoires de police : un "gentil" inspecteur et un "terrible".
Le but étant de faire plier le suspect, c'est à dire nous.

Leur sincérité est absolument à mettre en doute. Il sont tout aussi flamingants que les autres.

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 avril 2011

@ Tournaisien,

quand vous écrivez 'AUCUNE AUTRE PERSPECTIVE QUE CELLE DE S'APLATIR OU FOUTRE CE PAYS EN L'AIR', je détecte une bonne dose de dégoût et de désarroi.

De mon point de vue, il en va autrement car je ne tiens pas la survie de la Belgique pour nécessaire ni souhaitable. Il est hors de question de s'aplatir, d'autant plus que les 'grrrrandes rrrréforrmes de l'état' précédentes ont déjà amoché le bestiaux au delà du récupérable. Un état multiculturel est invivable, puisque le maintien d'une structure unitaire pose problème (on le voit partout) et que la mise en oeuvre d'une plomberie communautaire conduit à la schizophrénie institutionnelle. Considérez la situation actuelle d'une famille bruxelloise ayant des enfants dans les deux réseaux scolaires, avec des programmes et des dates de vacances divergents, sans compter l'idéologie véhiculée de plus en plus explicitement par l'enseignement flamand (à ce qu'il parait). Et demain, avec une couverture sociale différente conduisant à un apartheid social, ce sera encore plus hallucinant.

En dernière analyse, s'il est nécessaire d'instaurer un régime communautaire étanche pour empêcher les communautés de s'écharper, quel est l'intérêt de maintenir encore un état commun ? La réponse du point de vue flamand, c'est la continuation du vampirisme au détriment des Francophones. dEt du côté de ceux-ci, je suppose que c'est le prix à payer pour maintenir l'illusion de vivre dans un pays normal, mais ça commence à être vraiment intenable, non ?

Écrit par : JPBWEB | mercredi, 20 avril 2011

Bon, alors, nouvelles élections en juin ou en octobre, qui confirment et amplifient les scores actuels.
Et ensuite, quoi ? Leterme en affaires courantes jusqu'aux régionales de 2014 ? Il ne peut plus démissionner, c'est déjà fait. 3 ans de "guerre de tranchées" ?
Concrètement, que peut-il se passer ensuite, puisque pour toutes les raisons évoquées, la scission du pays est impossible, mais sa survie aussi ?
C'est pire que le cube de Rubik, votre histoire...

Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Bernard : scission imposible? Peut-être...

La chute de l'Union Soviétique était impossible, elle est arrivée très vite, Ben Ali était fermement au pouvoir, Moubarak aussi...

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 avril 2011

@ Carolus

Le propre des régimes dictatoriaux ou totalitaires est précisément de laisser croire en leur force inamovible et d'être en réalité très fragile. Mais s'agissant d'une pseudo-démocratie parlementaire à la proportionnelle comme la nôtre ...? La seule porte de sortie que j'entrevois est le coup de force des Flamands, mais en faisant cela, ils se condamnent d'office à perdre beaucoup (notamment Bruxelles). Ce jeu de cons risque donc de durer encore longtemps. Cela en devient irrespirable. C'est à celui qui cannera le premier. En clair, nous devons tenir bon, rester ferme ... Il faut pousser la Flandre à la faute; il n'y a pas d'autre solution.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 avril 2011

@ Bernard: Je partage votre avis. On ne voit pas d'issue dans le process actuel. Les élections ne vont pas résoudre les choses.

@ Tournaisien: Effectivement, un jeu de cons.

Peut-être un referendum est la solution?

Peut-être il faudrait demander à des externes (sans parti, pourquoi pas des étrangers?) à élaborer la (ou les options de) réforme? Qui seront soumis au vote populaire.

Ou alors une autre solution: Élargir la Flandre sur toute la Belgique et on donne des droits de minorités aux francophones. Le néerlandais devient la langue officielle pour tous. Pas simple ça?

Écrit par : Thomas | mercredi, 20 avril 2011

@Bernard : oui, c'est pire que le Rubik's Cube, et voyez-vous, je me demande si quelque part, ce n'est pas voulu …

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 avril 2011

@Thomas
... « une autre solution: Élargir la Flandre sur toute la Belgique et on donne des droits de minorités aux francophones. Le néerlandais devient la langue officielle pour tous. Pas simple ça? »
c'est un tout cas une solution qui montrerai bien le problème entre nos langues...
- être minoritaire dans un État démocratique ne garanti pas la dispense de connaître la langue officielle(si c'est le néerlandais, n'importe quel Francophone de Flandre peut te mettre au parfum)... dur dur pour une majorité des Francophones
- les Flamands seront convaincus qu'à terme le français détrônera le néerlandais...(c'est con, mais c'est le genre de conviction qui permet au peuple de s'unir dans la même angoisse)

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 avril 2011

@Thomas
"une autre solution: Élargir la Flandre sur toute la Belgique et on donne des droits de minorités aux francophones. Le néerlandais devient la langue officielle pour tous"

Mais c'est déjà le cas! Seulement les Wallons ne sont pas encore au courant...

Écrit par : Axle | mercredi, 20 avril 2011

@Axle
non ce n'est pas déjà le cas, car en Europe le terme « minorité » veut dire quelque chose de bien spécifique, c'est précisément pour l'éviter qu'on a établi une frontière linguistique...
la Flandre le sait très bien et c'est pour ça qu'Elle ne veut pas en entendre parler pour BHV

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 21 avril 2011

@Uit'tZuiltje,
Mais je plaisantais...
Je voulais juste dénoncer que la België devient de plus en plus flamande et qu'elle est dominée politiquement et économiquement par la Flandre.
Bien sûr que les francophones ne sont pas officiellement une "minorité", mais dans les faits ces 300 derniers jours ce pays se résume à 'majorité flamande contre minorité francophone et la majorité attend que la minorité cède, svp!'.
Et à vrai dire la phrase de Thomas m'a fait penser à un commentaire que j'ai lu un de ces derniers jours sur le forum de la LLB: "vous pouvez être content qu'on vous laisse encore parler français".

Écrit par : Axle | jeudi, 21 avril 2011

@ Tournaisien

Vous avez parfaitement raison, mais je crains que l'attitudes des politiciens flamands vas pousser les politiciens francophones à commettre une erreur; voyez la fédération wallonie-Bruxelles.

Écrit par : l'Osservatore | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

"Je te tiens, tu me tiens par la barbichette.
Le premier qui rit aura une tapette."
C'est bien cela, la "guerre de tranchées" ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

A Tournaisien... "En clair, nous devons tenir bon, rester ferme ... Il faut pousser la Flandre à la faute; il n'y a pas d'autre solution.


Bien d'accord, ce que j'ai voulu dire c'est que les événements, quand ils sont lancés, vont parfois très vite.
Mais nous devons - clairement - rester forts.

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

L'intervention de M Eyskens sert à conforter les "idiots utiles" francophones.. qui le félicitent sur ce chat. Apparemment il y en a pas mal.

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 avril 2011

Quelqu'un a-t-il une idée pourquoi de nos jours on compte autant de moutons et fervents défenseurs de ce 'pays' parmi les francophones? A ce que je sache, en 1950 il en était tout autrement... Comment est-ce possible que dans les années 70 un parti politique comme le Rassemblement Wallon obtient 20% des votes et que aujourd'hui les partis politiques qui défendent explicitement les intérêts wallons ne jouent aucun rôle sur la scène politique (à l'exception du FDF à BXL mais qui est encore considéré comme 'extrémiste' par beaucoup de Wallons)?

Écrit par : Axle | mercredi, 20 avril 2011

@ Axle,

Dans les années 50 et jusque dans les années 70, la Wallonie était riche et puissante, ou du moins se sentait telle. Aujourd'hui, les Wallons sont convaincus d'être des nuls et des assistés, puisqu'on le leur répète inlassablement depuis deux générations. Ceci explique cela.

On peut aussi supposer que les politiciens wallons ont bloqué net devant les exigences de la Flandre en 2007 et n'ont rien concédé depuis surtout parce qu'il n'y a plus rien à concéder.

Écrit par : JPBWEB | mercredi, 20 avril 2011

En Mr Bogaert krijgt als negertje van dienst zelfs nog een schouderklopje omdat hij zo mooi zijn best doet om Frans te praten. En de Franstaligen vragen zich af waarom de Vlamingen het beu zijn.

Écrit par : Lieven | mercredi, 20 avril 2011

Bonjour JPBWEB et Axle,
Tout évolue dans la vie et pas nécessairement suite à une faute personnelle.
La Wallonie était riche et puissante, oui, à cause de quoi? Des charbonnage, de la sidérurgie.
Elle va mieux pourquoi?
Parce qu'elle s'est vu contrainte de revoir sa copie dans les hautes technologies fines, mais qui hélas ne génèrent pas les emplois d'antan.
Les flamands ont d'autres préoccupations pour se maintenir là où ils sont. La vieillesse n'est pas réservé qu'à nos petites âmes sensibles. Se remettre en question en permanence, n'est pas un possibilité mais une obligation. Ne pas y passer c'est se présenter nu sans idées proacitives.
Le "Marshaleke" a été une bonne initiative.

Lieven,
Zoals je kan lezen, de taal is belangrijk om de communicatie te onderhouden, maar dat is niet alles. Je moet je eigen oplossingen vinden om je beter dan de andere blijven. Als je op dezelfde punt blijft dat betekent dat je nooit interessant voor de andere hebben. Het is jammer maar "onze BDW" is te lang op dezelfde punt gebleven zonder nieuwe idêen.

Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 21 avril 2011

Pour ceux qui en auront le temps : regardez l'interview du Colonel Gennart sur RTl aujourd'hui.

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

À propos du gouvernement fédéral (appelé ainsi juste pour délimiter son domaine de pouvoir) dit «en affaire courante»(appelé ainsi juste pour que les Flamands n'aient pas l'impression qu'ils peuvent définitivement s'asseoir sur leurs “bons droits” formatés y a une dizaine d'années par le gouvernement flamand dont ce n'est toujours pas le domaine de pouvoir) :
Si les Flamands ne sont pas d'accords avec Leterme a.i., que leurs représentants fédéraux votent la défiance et exit Leterme a.i., pourquoi ne le font-ils pas?
Qu'est-ce que ça changerait, des élections fédérales?...rien pour les Francophones, sauf à étayer un peu plus les “tranchées”déjà creusées (aucun parti n'a merdé et même Ecolo -dont les cadres sont devenus aussi professionnels et sexys qu'une milquet molle- a peu de chance d'engranger plus grâce à fukushima)...
Et du côté flamand, toutes les conjectures sont possibles, le flamingantisme est généralisé mais l'electorat est compulsif , est-ce qu'objectivement la Flandre gagne quelque chose d'autre qu'une satisfaction völkisch dans un avenir N-VA/CD&V(si la N-VA monte se sera en vase communicant avec un CD&V en perte), toute société est collectivement capable d'irrationnel et la Flandre a peut-être un peu plus de haine de l'Autre, mais les Flamands ne sont pas plus cons que les autres Européens...
Même avec 60% la N-VA/-VB, et d'ailleurs même tous les Flamands réunis ne pourraient changer à l'hongroise la Constitution ...or le comportement N-VA (soutenu par le président flamand et le premier en affaire courante) de refuser d'entrer dans un “vrai”gouvernement qui n'appliquerait pas au fédéral le programme voté au parlement flamand est insensé...enfin, insensé dans le cas où ils veulent des responsabilités dans notre système démocratique “proportionnel”...seul la force d'un “printemps arabe” de la Flandre pourrait amener par la force un système démocratique “majoritaire”... en est-on là? Sorry ,j'en doute...la situation est en tout cas imprévisible, c'est très chouette pour faire des paris, avec le jackpot d'être le meilleur analyste pour le gagnant qu'aura dit au printemps ce qui se passera en été...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Un autre rat quitte le navire:

L’ancien député fédéral Bruno Stevenheydens devrait bientôt rejoindre la N-VA un an après avoir quitté le Vlaams Belang dont il a été la figure de proue à Beveren (Flandre orientale). Les instances locales de la N-VA viennent d’accueillir positivement sa candidature. Les instances provinciale et nationale du parti doivent encore avaliser l’arrivée du transfuge.

Écrit par : dissy | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Haine-Véa/VB = witte bonnet et bonnet wit

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 avril 2011

Que les Flamingants se bouffent entre eux ! Cela ne changera de toute façon rien aux proportions de cette peste brune en Flandre.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 avril 2011

Il arrivera un moment où le jeu sera devenu à ce point délétère que le splitsing s'apparentera à une évidence. Et ce jour-là, peut-être en définitive la solution du referendum sera-t-elle devenue un moindre mal.

Le grand tort qu'ont eu les francophnoes est de s'être toujours fait imposer le calendrier des réformes par la Flandre. La conséquence en a été que ces réformes ont toujours été faites de bric et de broc, sans cohérence globale. Non cohérentes, ces réformes logiquement en appelaient d'autres que les Flamands, insatiables, brandissaient à nouveau comme des étapes nécessaires, un peu comme l'ahuri qui ayant mangé du pili-pili se met à boire à grandes lampées de l'eau glacée s'imaginant qu'il éteindra ainsi l'incendie de ses papilles.
À courir derrières les Flamands, les francophones ne se sont jamais donné les moyens d'oeuvrer à une réforme cohérente et durable. Le plus bel exemple, me semble-t-il, est celui du refus du PS de régionaliser le chômage et d'accepter en contrepartie la régionalisation des allocations familiales. Ceci, pourtant, est une aberration (quand bien même la régionalisation du chômage nous coûterait plus cher). En effet, les socles d'une sécurité sociale qui se voudrait logique et cohérente sont constituées par les piliers de celle-ci qui touchent aux matières personnalisables : allocations familiales et pensions (ces deux secteurs étant pour moi totalement indissociables) et soins de santé. Le chômage, en revanche, ressortit aux matières socio-économiques qui, du point de vue de leur gestion politique, ont quant à elles déjà été régionalisées. Se refuser à le scinder aujourd'hui en acceptant la régionalisation des allocations familiales et des soins de santé en contrepartie, c'est s'exposer à la prochaine législature à voir revenir au galop les Flamands qui, pour prix de cette incohérence, exigeront avec plus de force encore que soit scindé le chômage. Qu'aurons-nous gagné en prime ? Strictement rien. Que du contraire. Seules les pensions, largement déficitaires en Flandre, resteraient matière commune. En clair, ce ne seraient alors plus que les francophones, pourtant considérablement appauvris, qui continueraient à payer pour les vieux flamands. Un comble ! Je ne comprends personnellement pas comment, même en admettant que ce secteur touche à sa propre clientèle, le PS peut se prêter à un tel marchandage. C'est pour moi une erreur stratégique colossale.

A mon avis, les choses sont très mal emmanchées. Ce que je trouve d'ailleurs assez surprenant (mais à vrai dire, ce ne l'est pas!), c'est qu'à ce stade ni la NV-A ni le CD&V n'exigent la scission du chômage. Je pense que cette position, d'autant plus étonnante que ce symbole du "chômage wallon" est ce qui alimente le plus la hargne du monsieur toutlemonde en Flandre, est cousue de fil blanc. Je ne suis pas loin de penser qu'il s'agit là encore d'une stratégie concertée du côté flamand, qui lui permettrait d'obtenir la régionalisation des allocations familiales et des soins de santé pour mieux porter le glaive ensuite au coeur même du chômage wallon.

Il n'y a qu'une solution pour moi. Reprendre les données à zéro, repartir d'une logique toute autre, qui contribue à donner plus de cohérence à la Belgique de demain en bétonnant un socle de solidarité commune fondé sur les matières persojnalisables. Ne pas se résoudre à cela, c'est inévitablement permettre aux Flamands de continuer à faire leur sale petit jeu malhonnête et d'hypocrites. Mais il est vrai que pour cela, il faudra accepter de payer et donc il faut du courage politique. Nos politiciens francophones ont montré beaucoup de vertu et de capacité de résistance jusqu'à présent, mais cela ne suffira sans doute pas.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Je plussoie: il vaut mieux proposer de scinder tout à la fois chomage et pensions, ce qui mettrait clairement sur la table les problémes causés par une sission au *deux* bord, plutot que d'accepter une politique des petits pas (appelé en son temps "tactique du saucisson" par un moustachu bavarois) dont le but a peine caché est d'obtenir le meme résultat (sauf les pensions:)) in fine.

C'est d'ailleurs la meme tactique utilisée par les "libéraux" pour obtenir la baisse de l'impot des sociétes en belgique (rappelons que l'impot sur les sociétes constitue moins de 15% du budget de l'etat), sachant bien qu'il vallait mieux d'abord baisser les charges sur les bas salaires pour résorber l'emploi non qualifié, mais estimant qu'il l'obtiendrait bien au prochaine élections.

Pendant ce temps les chomeurs choment, et les chinois travaillent, et les restau font du noir.

Écrit par : pascal | mercredi, 20 avril 2011

rvdab, actiris, forem... ah bon! le chômage n'était pas encore régionalisé,
qu'est-ce qu'ils veulent finalement ces horribles socialistes wallons...refédéraliser le mamouth? je comprends bien ce que répète sans cesse Tournaisien...mais je ne comprends plus de quoi on parle, sorry je suis un richard arrogant de la périphérie...quelqu'un est donc au courant de ce qu'on négocie?

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 avril 2011

Pour info le taux de chômage est plus élevé à Bruxelles(de peu c'est vrai)qu'en Wallonie.Je parle de BXL 19 communes.Si vous comptez de nombreux francophones qui travaillent dans BHV(zaventem, diegem etc) c'est un peu différent.D'autre part encore plus de bénéficiaires du RIS (ex minimex) à Bruxelles vu les nombreux étrangers unilingues 'utile', alors qu'il est souvent indispensable d'être bi ou trilingue à BXL pour le boulot c'est nettement moins le cas en Wallonie.Le problème de la Wallonie c'est un manque d'emplois en général.A Bruxelles il y a de l'emploi mais pris à 50 pct par des navetteurs(vl 2/3,wal 1/3).

Écrit par : dissy | mercredi, 20 avril 2011

@ Dissy

Vous pouvez me donner la source de vos stats? Quel est le taux de chômage de la "grande" région de Bruxelles, donc y compris les communes en périphérie (pas seulement flamandes)? Bruxelles élargie serait encore déficitaire?

Écrit par : Thomas | jeudi, 21 avril 2011

Dernière négociations bidons suspendue pour cause de nouveau deuil familial... nordiste.

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

A entendre ce matin un député du CD&V, la plus grande crainte c'est la tâche d'huile. Autrement dit la Flandre veut interdire aux francophones d'y vivre, d'y habiter, d'y travailler.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 20 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Lu dans le figaro il y a un peu moins de trois ans (17 juillet 2008)
VOILA QUI GARDE TOUTE SON ACTUALITÉ

Wallons et Flamands sont tentés par le divorce

Jean-Jacques Mével, envoyé spécial à Vilvoorde

Les deux communautés ne partagent plus beaucoup d'institutions nationales, si ce n'est la justice, l'armée et la couronne royale.

Si la Belgique se dissout un jour, ce pourrait être dans une ville comme Vilvoorde où Flamands et Wallons réalisent qu'ils ne partagent guère plus qu'une couronne, un passeport devenu européen et un drapeau plutôt fatigué. La troisième démission du premier ministre Yves Leterme a surpris la cité, comme le reste du royaume. Mais en terre flamande, à 10 km au nord de Bruxelles, c'est à peine si la crise politique agite les terrasses de café, sous les paisibles tilleuls du Grote Markt. La Belgique au bord du gouffre ? «Des enfantillages de politiciens, dit d'un air un peu blasé Hervé Vandenbossche, directeur retraité d'une école qui fut jadis bilingue. La majorité des Flamands ne veut pas d'un divorce. Mais c'est peut-être la seule solution qui reste, après avoir épuisé toutes les autres.»

Beaucoup de Belges y sont résignés. Deux Flamands sur trois jugent la rupture inévitable, 178 ans après la création du royaume. Le premier ministre démissionnaire a pu dire que sa fonction restera comme «un accident de l'histoire». À Vilvoorde, Eugène Messemaekers est le chef de file de francophones qui se disent victimes du «racisme» linguistique flamand. Il est sans appel : «Seule la séparation peut encore nous sauver.»

La question de la langue fait le miel des hommes politiques au Nord flamand comme au Sud wallon. Elle excite les passions et renforce les extrêmes. À Vilvoorde, les nationalistes du NVA ont réussi à faire de la pratique du néerlandais le préalable à l'acquisition d'un logement social. «Comment voulez-vous vous intégrer ici si vous ne parlez pas la langue ?», avance Corinne Olbrechts, premier échevin et alliée de circonstance des nationalistes.


Exclusion linguistique

L'argument dépasse les frontières de la Belgique. Mais les francophones s'étranglent, en invoquant la Constitution et le respect dû dans tout le royaume, aux langues fondatrices. Depuis 21 ans, à la mairie de Vilvoorde la flamande, le conseiller Messemaekers vote «oui» ou «non» en français, plutôt que «ja» ou «neen». Depuis 21 ans, son suffrage se retrouve à chaque fois invalidé. Adversaires en politique, l'échevin flamand et le conseiller wallon pointent vers le même diagnostic : une incommunicabilité croissante entre les deux communautés. De la reconnaissance de deux langues (trois, en comptant la minorité germanophone), Flamands et Wallons sont passés à l'exclusion linguistique mutuelle. «L'école, c'est le creuset d'une nation, explique le retraité Hervé Vandenbossche. Il y a quelques années encore, les élus des deux camps communiquaient parce qu'ils étaient passés par les mêmes bancs. Aujourd'hui, chaque communauté a ses écoles et n'enseigne que dans sa langue. Flamands ou Wallons, les hommes politiques se comprennent encore mais ils ne s'entendent plus. Que reste-t-il de la Belgique ? »

Les Flamands représentent à peu près 60 % d'une population de 10,5 millions d'habitants, les Wallons 40 %. Mais à part la famille royale, les emblèmes de l'État, la justice et l'armée, ils ne partagent plus aucune institution nationale. Pas une seule université, pas une chaîne de télévision, pas même un parti politique. Au gouvernement fédéral se substituent chaque jour davantage trois pouvoirs régionaux (Flandre, Wallonie et l'agglomération de Bruxelles, officiellement bilingue). Il faut y ajouter la représentation des communautés linguistiques. Bref, «des mondes qui se côtoient sans jamais se mélanger», reconnaît l'échevin Olbrechts.

C'est le poids électoral des Flamands, et surtout leur fierté retrouvée, qui sont venus déchirer l'illusion unitaire. À Vilvoorde, dans un café du Grote Markt, l'antique cabine téléphonique porte encore une inscription en français. Le Rotary-Club, refuge des élites d'autrefois, délibère parfois dans la langue des Wallons. Mais c'est à peu près tout ce qui reste d'une ère aujourd'hui décriée par les livres d'école flamands : celle où la maîtrise du français était un ascenseur social, du corps des officiers à la bonne bourgeoise, des maîtres de forges à la cour royale. Quoi qu'on en dise, c'était aussi un trait d'union.

Aujourd'hui, le Flamand prend sa revanche et c'est le reflet d'autres réalités économiques. «Notre modèle fonctionne mieux et les Wallons feraient bien de s'en inspirer», dit un chef d'entreprise qui préfère garder l'anonymat. Naguère méprisée, la Flandre est aujourd'hui plus entreprenante, plus riche et sûrement mieux gérée. Du coup elle fait vivre la Belgique et boucle les fins de mois de la Wallonie. Elle peut aussi envisager sereinement la rupture. «Nous voulons bien aider, dit Ivan Bojaerts, entrepreneur en quincaillerie à Vilvoorde. Mais nous ne paierons pas éternellement pour un puits sans fond.»

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Tous les partis flamands veulent la fin de la belgique... même la NVA. Van quickenborne de l'OpenVLD l'a répété... rien sans la NVA. En fait ça donne l'impression que les partis flamands hors NVA n'ont pas le courage politique pour mettre fin à la belgique et qu'ils comptent sur leur idylle du moment, Bart pour appuyer sur la gachette. Je me répète peut être mais la NVA est ce qu'ils auraient révé d'être.... et contre les rêves on ne peut rien...

Écrit par : jean sucre | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Ce que vous venez d'écrire est très juste et très profond ! Je crois qu'il existe une sorte de volonté commune en Flandre, au moins dans le landernau politique, qui mène au splitsing du pays. Le problème est que les états-majors de ces différents partis ont pris la mesure de l'impossibilité apparente de parvenir à cet horizon final, en raison du problème de Bruxelles et aussi, dans une moindre mesure, du risque économique que pourrait entraîné la perte pour la Flandre du marché wallon (inéluctable, au moins à court et moyen terme). Et voilà que leur apparaît un "waffelman", sorte de superman flamand, qui donne l'implression qu'il parviendra avec la force de son incroyable déterminisme et de son inertie à percer le mur des évidences. De façon consciente chez les uns, inconsciente chez les autres, il y a donc bien une sorte d'adhésion au personnage de BDW et à la ligne incarnée par la NV-A, quand bien même celle-ci leur aurait taillé de très méchantes croupières lors des dernières élections. La Flandre se rêve indépendante, et son nouveau héros est bel et bien le gros Bart. Même des partis tels que la spA (cfr Louis Tobback) et l'Open VLD (cfr Quickenborn) n'entrevoient plus à terme réellement de porte de sortie qu'au travers de cette fameuse réforme mamouth qui réduirait à néant, ou à peu de choses près, ce qu'il reste d'une Belgique qu'ils continuent, à tort ou à raison (plus à tort qu'à raison d'ailleurs), à identifier à la domination culturelle francophone. Contre cela, on ne peut rien. Il n'y a qu'une seule chose qui puisse leur déciller les yeux, c'est la facture financière et économique qui en découlera (car il ne fait guère de doute qu'une telle aventure aura un coût considérable en Flandre). Mais ce jour-là, quoi que l'on dise et quoi que l'on fasse, de toute façon, il sera trop tard pour la Belgique. Tout ce qui est perdu l'est définitivement. Le processus est donc inéluctable, irréversible. Nous nous dirigeons bel et bien vers le divorce. Un indice qui ne trompe pas d'ailleurs : les enragés du Westland Voorpost l'ont d'ores et déjà compris, qui s'attèlent à déplacer le curseur encore plus loin, revendiquant les "onstolen gebieden", un peu comme si un simple divorce ne serait pas encore assez cher payé pour les francophones sans qu'il faille encore leur arracher au passage quelques lambeaux de leur territoire. Si ça continue comme cela, on en viendra bel et bien à se battre.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 21 avril 2011

@Tournaisien: la seule chose qui empêche toute avancée dans ces dossiers porte un nom:DETTE.
Le FMI a prévenu le gouvernement Belge en décembre que tout affaiblissement du fédéral déclencherait une fois confirmé la chute de la Belgique(flandre incluse).Reynders s'en vante partout.Il a raison pour une fois.Et au CVP ils ne sont pas si stupides ils le savent aussi très bien.Ils font juste semblant de négocier.
A la NVA certains sans doute mais les plus radicaux indépendantistes romantiques j'en doute?
Nous sommes donc tous pris au piège de la dette.Il faut donc soit attendre la chute du pays en entier ou 'gagner' du temps en espérant que la tempête va passer(ce dont je doute).
Ce n'est ni De Wever ni Di Rupo qui gouvernent la Belgique c'est Standard and Poor's et autres Moody's malheureusement.
Donc en résumé belle victoire électorale de la NVA mais très très mauvais timing pour mettre quelque chose en application.Ce n'est même pas de leur faute, c'est la crise de 2008 qui est passée par la et qui n'en finit pas au niveau des états(voir Grèce, Irlande, portugal etc)...Personne ne s'attendait à cette attaque sur les dettes souveraines en 2010 menée par les US/UK pour détourner l'attention de leurs propres dettes qui sont bien plus gigantesques que celles des Européens.
Ce n'est pas demain la veille que nous aurons une réforme de l'état.
Du coté du VOKA ils sont carrément suicidaires et attendent le FMI...en croyant naivement que la Flandre ne serait pas touchée !! lol
Laissons les rêver, car la nuit sera douce mais longue.

Écrit par : dissy | jeudi, 21 avril 2011

@ Dissy

Analyse pertinente et intelligente. C'est en effet une des grandes données du problème.
S'agissant de Yves Leterme, je crois que nous sommes là en présence du prototype même du politicien à la fois pragmatique et prisonnier de la mécanique électorale infernale dans laquelle est empêtrée la Flandre. Yves Leterme a dans une large mesure fait sa mue depuis qu'il est premier ministre, d'autant plus que ses rapports avec ses homologues francophones sont paraît-il excellents. Lui mieux que quiconque connaît les implications d'une crise politique qui pourrait déboucher sur une dépréciation de la cote de la Belgique et donc une remontée des taux d'intérêt à rembourser sur la dette publique. Mais voilà ... il est aussi un politicien, et l'horizon des communales de 2012 en Flandre est un véritable cauchemar pour le CD&V pour qui, la seule perspective de sauver les meubles, est de créer des cartels dans un certain nombre de villes de Flandre (notamment à Ypres et dans le Westhoek, son fief) avec la NV-A. Le CD&V des Leterme, Vervote, Vanackere, etc. est donc pris entre le marteau et l'enclume, et ce qui n'arrange pas les choses, d'autres dans ce parti sont des enragés, crypto-nationalistes, qui souhaitent en découdre avec les francophones. Tel est le cas en particulier de Kris Peeters et de sa détestable petite créature qu'est Wouter Beke.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 22 avril 2011

Ce qui dit le "Quick" aujourd'hui est quand même sidérant : il accorde tout a un autre parti que le sien... un parti qui a pris beaucoup de voix au sien.. mais alors pourquoi ne pas dissoudre le VLD puisque la N_VA représente l'idéal absolu du bon flamand ?

Va-t-on vers un parti unique, le seul, le vrai , le bon, qui sent bien la N....?

Écrit par : Carolus | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

je fais partie de ceux qui n'ont aucune nostalgie belgicaine, la Belgique est déjà morte depuis 1962 où le Parlement a dépécé le territoire (majorité des Néerlandophones contre majorité Francophones, comme le reférendum de l'affaire royale), le cadavre devait revivre avec ce système de Fédération d'Entités Autonomes instauré une dizaine d'année plus tard , d'une totale originalité (pratiquement «confédéral» puisque le «fédéral» ne dispose d'aucun ascendant sur les autres niveaux de pouvoir comme en suisse par ex.) mais si compliqué qu'il crée systématiquement un brouillard permanent sur le(s) pouvoir(s).(c'est très bon pour le néo-libéralisme tout çà!)
Bien sûr en septante du siècle dernier, la Wallonie était déjà économiquement vidangée, un rare acquis important des Francophones(quel sens ce terme «Francophone» avait-ils à l'époque?) fut qu'on ne pourra plus changer la constitution sans les 2/3 des élus fédéraux et la majorité simple dans chaque groupe linguistique...et on en est bien là dans la résistance actuelle!

Quels que soient les termes, la Flandre rêve d'avoir tout le beurre de ses vaches auxquelles son monde politique a promis des cornes en or (et même le beurre du pis des quelques vaches qui dorment dans ce qu'elle estime son champ). Franchement ne vois pas comment on peut défaire ce noeud gordien (trop mouillée la corde!) sans le trancher...
Toutes solutions coûtera cher aux Francophones, autant que le territoire soit au coeur du débat...de mon point de vue d'arrogant francophone du Rand, je pense qu'il existe un vieux bilingistan dans ce pays, qui n'est pas qu'un résidu de la Sud-Néerlande antébelge où une élite « flamande » parlait français dans un monde néerlandophone, il reste ce bilinguistan brabançon mis à mal au centre de la Belgique obsolète car il est doublement occupé:
la RBC, 19 communes bruxelloises occupées par la Francophonie ; le Rand, 19 communes brabançonnes occupées par la Flandre, dont 6 communes à majorité francophone (ayant néanmoins bien moins d'électeurs de partis francophones à elles six que seulement Dilbeek, Tervuren et Overijse)
Qu'est-ce qu'on fait avec ça ? (à Bxl les Néerlandophones ne sont pas en difficulté culturelle comparable aux Francophones du Rand) on continue l'épuration ethnique soft inscrite dans les projets flamands pour le Rand ? Ou on recherche le droit des gens... ça n'a rien à voir avec l'enclavement de Bxl (c'est une ville mondiale dans un espace ouvert encore démocratique!) ça a à voir avec quel(s) pays nouveau(x) et comment on le(s) construit(s) avec la dépouille de la Belgique...
Ce pays est constitués d'entités fédérées autonomes: entité = domaine (précisé par la loi) de pouvoir applicable sur un territoire (précisé par la loi) ;
les Flamands n'ont de cesse de recentraliser les domaines de pouvoir vers un futur Etat flamand en voulant avaler à grosse louche le domaine de pouvoir "fédéral" et, à cette fin de discuter sans en avoir l'autorité la façon dont les Francophones ont plutôt fait le contraire...autres mentalités moins «völkisch».
Les Francophones (qui de toute façon sont les responsables de tous les malheurs flamands)feraient bien de mettre aussi les TERRITOIRES sur la table avec autre chose que ce caricatural « élargissement de Bxl » mais en ayant un projet très clair pour les minorités néerlandophone et germanophone qui feraient le choix de vivre en Wallo-Brux, pays édifiant (?) en construction.

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Il y a aussi beaucoup de francophones à Zaventem par exemple, probablement plus qu'à Wemmel non?

Écrit par : dissy | jeudi, 21 avril 2011

rohlala, non de t'cheu

Écrit par : robert | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Tout savoir sur les véritables plans de la NVA.Le communautaire est visiblement un paravent pour cacher un programme néo libéral à la Thatcher (qui a échoué partout, voir Irlande, Usa en faillite, Uk same).Les flamands seraient'ils manipulés et ont'ils seulement bien lu ce programme?

http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-n-va-vue-autrement-par-la-fgtb-flamande?id=5985543

Écrit par : dissy | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Aah oui, dissy, mais si les partis de gauche francophones prenaient un peu plus la défense des populations agressées par les partis flamands dans le gd Bxl au lieu de favoriser seulement son électorat, on ne serait pas obligés de se réfugier dans les bras du MR pour être défendus! Car on sent bien que l'olivier, s'il en a l'occasion acceptera un accord favorable financièrement pour son système électoraliste et particratique qui laissera sur le carreau les francophones du grand Bxl sous les exactions flamingantes parce que ce sont de "riches bourgeois" qui n'auront qu'à se démerder. Et c'est là tout le problème, j'attends toujours du PS l'exigence ferme d'élargissement de Bxl et je suis come soeur Anne, je ne vois rien venir.

Écrit par : MC MICH | jeudi, 21 avril 2011

De toute manière, c'est un programme soutenue par la majorité des européens aujourd'hui.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 21 avril 2011

@MCMICH, je suis bien d'accord avec vous.Je ne suis ni de BHV ni membre du PS/CDH/ECOLO et encore moins du MR c'est vrai.
Je trouve que l'idéal serait pour notre futur coté 'société' un mix de social et de libre entreprise(le vrai capitalisme celui qui produit des vraies richesses et donc des vrais emplois, pas des casinos financiers qui mettent le monde en faillite et ne produisent strictement rien de bon pour la société).Pas ces pseudos libéraux qui viennent présenter la facture à l'état(qu'ils détestent tellement pourtant)quand leurs jeux de spéculateurs de casinos à wall street tournent mal.
Coté territoire je ne crois pas une seule seconde à la fédération walbrux.C'est reproduire les problèmes de l'ex Belgique à petite échelle, sans l'extrèmisme enfin pour le moment.La Wallonie sera un jour Française car l'identité Wallone n'existe pas vraiment.La frontière c'est la langue, pas des rivières ou des montagnes et encore moins des lignes traçées plus ou moins sur certains critères.Bruxelles ne sera jamais lachée par les flamands ni reprise.Lentement mais surement elle se francisera plus encore et surtout se déflamandisera encore plus.Ce qui fait que faute de combattants la solution émergera toute seule, mais ça va prendre du temps c'est certain.Je ne vois pas BXL devenir Française même avec une population non flamande un jour à 99 pct.
'Brussels district EU'surement encore moins, l'euro nous aura quitté sur un échec depuis longtemps et un reste d'UE survivra péniblement.Les partis anti euro et anti europe fleurissent partout, alors que le pseudo nationalisme de la NVA n'est qu'une couverture économique(ils sont d'ailleurs pour l'euro et pour l'Europe).Ce qui n'est pas le cas des autres partis nationalistes ou pro souveraineté genre FN de le pen fille.Le FN Français a d'ailleurs un programme économique plus socialiste et étatique que ne le rêverait Di Rupo dans ses meilleurs délires.
Le NVA ment en faisant croire que ces partis sont forcément de droite néo libérale c'est absolument faux.Il s'agit plus d'une alliance faite de bric et de broc dans laquelle nous retrouvons les ..écolos et l'ami Cohn Bendit !!Danny le rouge dans le groupe parlementaire de la NVA...ce qui prouve que tout cela n'est qu'une mascarade très peu crédible.

Je vous invite à parcourir le programme économique du FN Français(je ne fais pas de propagande ce n'est vraiment pas ma tasse de thé) et vous risquez de tomber de votre chaise...

http://www.frontnational.com/pdf/projet-eco-fn.pdf

http://www.frontnational.com/?page_id=6775

Marcel ne censure pas stp c'est dans un but éducatif cette comparaison.Merci

Ce qui permet de ne plus JAMAIS ensuite comparer la NVA/VB au FN FR sur ce plan en tout cas.C'est le jour et la nuit!
Comme quoi l'extrème gauche peut souvent rejoindre l'extrème droite.
A noter que le FN Belge n'a strictement rien en commun au plan programme économique avec son homonyme Français.Il joue d'ailleurs à fond sur la confusion.
Quelques pigeons s'y laissent prendre.

Écrit par : dissy | jeudi, 21 avril 2011

@ Dissy

Je vous trouve décidément d'une belle lucidité et intelligence politique.

Oui, c'est vrai, l'extrême droite française est faite de bric et de broc et présente un caractère populiste avant tout, s'appuyant sur un programme étatique (qui n'est pas foncièrement libéral). Ceci étant, je vous rappelle quand même que cela est une constante de la plupart des partis d'extrême droite. Le nazisme, l'aviez-vous oublié, était aussi une idéologie "sociale", qui s'est d'autant mieux déployée que ce parti est né en temps de crise économique majeure. On pourrait en dire de la plupart des autres partis d'extrême droite européeN

La particularité de la NV-A, c'est que ce parti nationaliste n'est quant à lui pas confronté aux enjeux d'une crise mais au contraire à la nécessité de maintenir un essor économique, sur les bases de ce qu'il a parfaitement identifié comme étant la raison majeure du succès, à savoir le libre-échangisme. La Flandre est d'abord et avant tout un pays de commerçants, et cette réalité-là ne peut conduire qu'à l'adhésion à une logique de libéralisme. Ceci ne retire rien pour autant au fait que dans le programme de ce parti, il y ait des éléments d'une pensée polititque qui rappelle étrangement la déglingue des années '30. La NV-A, contrairement à ce que vous prétendez, ne se résume pas en définitive à un parti ultra-libéral; il est à mon sens plutôt viscéralement un parti nationaliste mais qui, en raison de la réalité spécifique de la Flandre, est aussi convertie au libéralisme. La nuance est importante.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 22 avril 2011

@guillaume:vous êtes pas bien vous?Certains gouvernements...certainement pas les peuples..demandez à sarkozy ce qu'il pense de ses sondages et aux autres déja tombés(irlande entre autres)...vous êtes vraiment un réactionnaire d'extrème droite totalement déconnecté de la réalité...je vous plains.
Ce programme a zéro chance de passer dans l'opinion publique même flamande....encore heureux!!
Résultats obtenus depuis un an par de wever= zéro sur toute la ligne!!

Écrit par : dissy | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Pourquoi alors les gens votent pour eux s'ils ne sont pas d'accord ? Pourquoi les partis nationalistes à tendance libérale montent dans tous les pays européens ? Italie, Finlance, Espagne, ...

Les électeurs sont responsables de leur vote.

Si Sarkozy n'avait pas fait l'erreur de larguer Borloo, il aurait encore eu des chances de gagner. Les sondages mettent Marine Le Pen devant tous les candidats socialistes au 1er tour sauf Strauss-Kahn qui n'a rien d'un homme de gauche. La politique du FMI, elle est libérale, suffit de demander à ceux qui ont dû demander de l'argent. Pas d'argent si vous n'appliquez pas un programme pas très loin de celui de la NVA au niveau économique.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 21 avril 2011

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-04-21/la-n-va-a-vendre-sur-ebay-835756.php
vous êtes au courant?
le plus triste c'est de voir que les enchères montent énormément...

Écrit par : Mélusine | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Une fois de plus dans un seul article tout est dit sur l'état d'esprit de mépris et de haine envers les francophones qui règne dans les élites flamandes et qui est transmis jour après jour dans la région flamande. Cette élite tisse sa toile dans tous les médias, milieux et couches socio-culturelles sans jamais être contre-dite ou critiquée. Ce discours est considéré comme évident; très peu de personnes en Flandre perçoivent le caractère choquant du genre de discours comme celui du président du Voka. On ose a peine imaginer ce que serait la Flandre sans cet apport et résistance francophone.Très beau travail de clairvoyance de la part de Marcel Sel, qui j'espère connaitra une large diffusion, jusque dans les partis politiques. Toutes mes félicitations!

Écrit par : Philippe De Wilde | vendredi, 22 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Sur le site de la NVA il reprenne une phrase du " tijd " ..." Les francophones ont gagné batailles apres batailles... mais ont perdu la guerre. La fin de la belgique est proche ". La semaine prochiane nous entrerons ans une nouvelle phase qui d'après ce qu'ils en disent seraient le début de la phase terminale. Et ce qui sera porteur électoralement en flandre ce sera de faire porter la responsabilité sur tous les francophones ( Le naif MR peut désormais y etre inclus ). Il est tout aussi faux de dire que les choses n'ont pas bougé en un an ...pendant cette année les francophones ont montré leurs faiblesses et montré qu'ils pouvaient accepter beaucoup.... quel manque de sens politique et historique qui nous coutera tres cher au final !

Écrit par : jean sucre | vendredi, 22 avril 2011

Répondre à ce commentaire

@ tous

http://opinie.deredactie.be/2011/04/22/een-jaar-na-de-stekker/

voila, ceci résume assez ce que les libéraux flamands pensent du oui-non NVA

Écrit par : des | vendredi, 22 avril 2011

Répondre à ce commentaire

C'est pour ça que tous les élus flamands sont de fait des séparatistes puisque politiquement ils ne peuvent pas critiquer la NVA sinon ils perdront des voix. Le seul moyen de décrédibiliser la NVA c'est de l'amener au pouvoir mais eux n'en veulent pas. Ils veulent juste que tout s'effondre. Donc la stratégie de l'OpenVLD et des autres ne peut pas fonctionner. La NVA gagne à tous les coups car les autres partis raisonnent encore sous un schéma belge alors que ce parti non. Il s'en fout complètement de ce qui arrivera du pays puisque la Flandre en sortira toujours gagnante selon son gourou. Plus on attend plus les francophones devront assumer une dette belge énorme que la Flandre refilera en totalité à ces derniers qui veulent garder le nom "Belgique". Pourquoi donc vouloir un compromis ? Puisqu'à tous les coups plus on attend plus on gagne.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 22 avril 2011

Lu sur le site de la NV-A (dernier post)
Est-il possible d'être plus clair ? Traduit dans le concret de la négociation impossible, ceci très concrètement signifie qu'ils estiment être proches du but. Is het waar?

PARADOX BELGIË 22 april 2011

"De Franstaligen winnen veldslag na veldslag, maar verliezen de oorlog", meent de commentator van De Tijd, die zoals andere media de balans maakt van één jaar crisis. Het naderende einde van België is allemaal het werk van de Franstaligen zelf, meent hij.


Het ziet er dan ook naar uit dat Yves Leterme nog wel even ontslagnemend premier van België in vastlopende zaken zal blijven. België is immers een paradox geworden, een vat vol tegenstrijdigheden.

Ten eerste. De Vlaamse publieke opinie eist dat de politici het been stijf houden, maar ook doen waarvoor ze verkozen zijn, een regering vormen en besturen.

Ten tweede. 'L'union fait la force - Eendracht maakt macht.' Dat is slechts een slogan. We leven in twee aparte werelden en de belangen van het noorden en het zuiden van het land zijn tegengesteld. Dat vertaalt zich politiek in een patstelling. De N-VA wil een 'systemische' staatshervorming, zodat Vlaanderen zijn eigen weg kan gaan. De PS houdt vast aan het Belgische 'status-quo' om een verarming van Wallonië te vermijden. Er is geen win-win. Het gaat hier om een 'zero sum game': wat de ene wint, verliest de andere.

Ten derde. Er is geen druk die een compromis à la Belge oplegt. De binnenlandse publieke opinie is vooral apathisch. Als al wordt gereageerd, is het met een frietrevolutie. Ook van externe druk valt amper iets te merken. Het ratingbureau Standard & Poor's heeft wel een schot voor de boeg gegeven, met de waarschuwing dat de kredietwaardigheid van België wordt verlaagd als er tegen juni geen regering is die grondige hervormingen kan doorvoeren. Maar niemand voelt het in zijn portemonnee dat er nog altijd geen Belgische regering is.

Conclusie: België is aan het verdampen en dat is precies punt één van het partijprogramma van de N-VA. Misschien is de paradox der paradoxen wel dat de Vlaams-nationalisten daar amper voor iets tussen zitten. Het is allemaal het werk van de Franstaligen zelf. Sinds de verkiezingsoverwinning van het Vlaamse kartel in 2007 voeren de Franstaligen uitputtingsslag na uitputtingsslag met het oog op het behouden van het status-quo. Ze winnen de ene veldslag na de andere, om uiteindelijk de oorlog te verliezen. Het einde van België staat in de sterren geschreven

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 22 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Dernier paragraphe : "La Belgique est parvenue à son point d'évaporation, et c'est précisément le point n° 1 du programme de parti de la NV-A".

Qui dit mieux ?

Croyez-vous qu'il y aura une solution à la crise ? Quand on lit cela, NON !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 22 avril 2011

Répondre à ce commentaire

SVP, quelqu'un voudrait-il bien traduire, même succinctement, l'essentiel des commentaires flamands ? Je ne peux les lire dans le texte, ce que je regrette beaucoup, et Google traduction n'est pas d'un grand secours...
D'avance merci.

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 22 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Je voudrais réagir par rapport aux propos tenus par rapport au patron du Voka. Franchement je ne vois pas trop l'intérêt que ces gens ont à adopter un tel mépris et une telle arrogance par rapport aux francophones. J'habite Bruxelles et je connais déjà des gens qui refusent d'acheter des produits fabriqués par les entreprises membre de ce même voka, en faisant la réflexion : "ils veulent nous appauvrir ? Et bien appauvrissons les aussi". Que cherchent-ils ? Si c'est plus de profit, je leur propose de bien regarder leur chiffre d'affaire en Belgique francophone (qui est loin d'en représenter une faible partie) , car il ne va faire que diminuer dans les prochaines années si ils ne changent pas de stratégie de communication.

Écrit par : tesde | samedi, 23 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.